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L’Excès de THC Existe-t-il ?

La référence principale lorsqu’on parle de cannabis est le pourcentage de THC contenu dans la plante. Certains usagers récréatifs ne voient pas tout ce qu’elle a d’autre à offrir et sont prompts à rejeter toutes celles ayant un taux de THC inférieur à 20 % (voire rechercher des niveaux plus élevés). Alors, posons la question “est-ce que trop de THC est possible?”. 

Il convient d’abord, d’établir une distance entre notre sujet et celui de l’implication du THC dans les affections de santé mentale. C’est un débat de politiques anti/pro-cannabis où les variétés ” super puissantes ” sont accusées de provoquer des psychoses et autres pathologies mentales chez les consommateurs de cannabis. Elles peuvent certainement y contribuer, mais c’est une approche plus ciblée qui pourra faire l’objet d’un autre article.

THC – Référence Traditionnelle pour Amateur de Cannabis

Considérons donc le High-THC comme appartenant au domaine récréatif. Cette potentialité de la plante a contribué à façonner le marché des consommateurs au cours des dernières années et à fixer un repère que la plupart des semenciers (y compris Paradise) affichent dans les descriptions des variétés. L’arrivée en boutique de variétés CBD avec peu ou sans THC, offrent toute la saveur et la relaxation du cannabis sans aucun des effets grisants et change les perspectives. En effet, il s’est crée une bipolarisation (avec ou sans effet psycho-actifs) qui cache une grande partie de choix intermédiaires.

Un argument récurent en faveur de la légalisation est que l’illégalité engendre un certain type de consommation et conditionne l’offre. Sans véritable choix pour les usagers, la seule option reste celle qui est disponible. Comme le but d’un marché est de maximiser le profit, les cultivateurs commerciaux se concentrent sur des souches très puissantes qui se récoltent, se vendent et se consomment rapidement. Or, en faisant une comparaison avec l’alcool, chacun sait qu’une bière à faible pourcentage n’est pas la même chose qu’un spiritueux et les deux s’apprécient à leur juste valeur en circonstances différentes. 

Toute personne ayant le luxe de cultiver ses plants de cannabis pour son plaisir personnel adopte souvent une vision à plus long terme. Le séchage, la maturation et le stockage deviennent alors des facteurs importants. Ces amateurs éprouvés sont conscients des variations de saveurs et d’effets qui s’opèrent avec le temps et l’affinage. Il s’y trouve un réel contraste avec une fleur consommée trop fraîche, flambant la puissance d‘un THC élevé et produisant un effet condensé brutal et assommant qui, en général, s’évanouit assez vite (sans omettre le côté paranoïaque, absent des fleurs correctement menées à bout). Il s’agit couramment d’un effet très fort et totalement dépourvu d’équilibre, un tour de roller coaster plutôt qu’un voyage sur le Love Boat. Les deux pouvant être fort plaisants selon les circonstances…

Le Dr Jonathan Newman, anthropologue étudiant l’industrie du cannabis depuis près de 10 ans, se souvient d’une conversation du début de ses recherches. “Je voulais savoir pourquoi le THC était si important dans l’image de marque du produit cannabis et j’ai été surpris par la réponse. Un cultivateur de cannabis reconnu m’a dit que l’accent était mis sur le THC parce que, dans les premiers temps de la consommation, c’était le seul composé dont tout le monde se souciait vraiment, c’était celui qui faisait planer !”. Ce sont les recherches du Dr Raphael Mechoulam , au court des années 1960, qui ont mis en lumière les qualités psychoactives du THC. La découverte du CBD, quant à elle, date des années 1940… 

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui où les connaissances acquises permettent des approches très différentes. Les cannabinoïdes, les flavonoïdes, les terpénoïdes et la façon dont ils interagissent tous ensemble dans l’effet d’entourage est maintenant une sagesse acceptée par l’industrie du cannabis et les usagers expérimentés. Même si une part de ces nouveaux savoirs sont échangés dans la rue, un taux élevé de THC reste encore une référence synonyme de “bon cannabis”.

Le Cannabis au-delà du THC 

Au fur et à mesure que le marché du cannabis récréatif se développe – notamment en territoires légalisés – l’aspect expérimental et la grande diversité des variétés proposées deviennent un point de mire. Les différents types d’usage soulèvent les interrogations sur ce que les personnes attendent de leur cannabis. Les essais de Tilray et les seniors, les athlètes et le thérapeutique, les amateurs récréatifs et l’ association des effets …  Voilà un échantillon du panel d’intéressés éclectiques dont la recherche d’expériences va au-delà de la quête du high-THC pouvant paralyser un rhinocéros. Le marché se développe, la science progresse, les mentalités s’ouvrent et l’appréciation d’un effet convivial personnalisé, à la juste mesure de chacun, pourrait bien voir l’abandon du taux de THC en tant que première référence.

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